 | Saison 1 | Episode 1 |
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Deux meutres, un lien = les scènes sont pratiquement à l'identique de ceux décrit dans les oeuvres de Richard Castle. Piqué par la curiosité, il offre son aide à Beckett et ses policiers pour retrouver son fan...
La Série
 | Richard Castle est brillament interprété par Nathan Fillion, acteur fétiche de Joss Whedon. Il a aussi joué dansDesperate Housewives avant de devenir le héros de la série. Stana Katic joue Beckett. Elle a souvent été cantonné aux seconds rôles.
La Série a été crée en 2009 pour une diffusion en mi-saison. ABC comptait sur ce programme pour redorer l'image du policier sur la chaîne, ce qu'elle a brillament fait.
La Série a été crée par Andrew Marllow et se trouve être un savant mélange d'humour et d'enquêtes policières avec un duo choc composé d'un écrivain et d'une policière. |  |
Critique
La première chose que j'ai pensé en regardant quelles séries je pourrais regarder et critiquer pour vous, c'était = on limite à fond les policiers. C'est pas que je n'aime pas ce style là en particulier, c'est que les diffusions françaises m'en ont dégoûté. Entre Les Experts en seconde partie de soirée le dimanche, New York District le mardi soir, Esprits Criminels le mercredi, Les Experts Miami le jeudi et le vendredi Les Experts Manhattan ou NCIS... ben l'envie d'acheter une corde à envoyer aux présidents de nos networks devient pressante. Vraiment ras le bol de ces semaines sans changements avec 100% de chance de trouver un policier sur TF1 le soir. Et vous qui essayez de répliquez, nan, Fringe je la range aussi dans ce rayon car il y a quand même une enquête! Bon on va dire fantastico-policier, mais c'est vraiment pas le sujet de débattre le sujet.
Bon revenons à ce que vous attendez que je critique, après ce rapide coup de gueule. Donc, je m'attendais à rien concernant la série. Et à vrai dire, je l'avais déjà rangé dans la catégorie "A ne jamais regarder sauf en cas de manque excessif de visionage". Ne vous inquiétez pas, je n'en suis pas arriver là. C'est juste que voyant le nombre de personnes qui me disent que du bien de cette série, je me suis résolu à l'ajouter à mon planning de critique. Bon ça ne m'enchantait pas vraiment, sa place en est la preuve. A vrai dire, intérieurement, je jouissais de pouvoir incendier une série comme le font mes collègues sur leurs sites avec le cas Desperate Housewives. Je vais à peine commencer à faire des reviews de la saison 1, je ne peux donc assouvir ce fantasme. Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra.
Voilà donc où en était ma pensée avant de mettre l'épisode en visionage. 41 minutes et 05 secondes plus tard, je suis complètement déboussolé. J'ai perdu ma future cible de critiques assassines. C'est ... BON! Même TRES BON! OMG, mais c'est cruel de me faire ça. Pas le choix, je devrais trouver une nouvelle cible. 90210, te caches pas ! =D Et oui, bizarrement, j'ai beaucoup aimé. En même temps je suis un bon public vu que j'ai trouvé la dernière saison de Gossip Girl assez bonne et qu'on m'a insulté de psycopathe. Vaudrait peut-être mieux que je la prévois dans ce fameux planning. Alors que faire? Je ne vois qu'une solution, faire une gentille review.
La série, c'est avant tout un duo diaboliquement bon. Lui. Richard Castle est un écrivain connu, qui vient de sortir son dernier livre Storm Fall qui conclut donc sa saga avec Storm (justement) comme héros. La raison? C'est très simple = tout est devenu trop prévisible. Donc, hop hop, une balle dans la tête et c'est bon. Bye Storm. Sauf que voilà, comme le dit justement sa charmant ex-femme, il a le syndrome de la page blanche et cela ne plaît guère à sa maison d'édition. Elle. Kate Beckett, une policière, véritable fan des oeuvres de ce cher Rick. On aurait pu donc avoir une pseudo fan hystérique avec un écrivain. Et ben non, c'est Rick qui amène l'humour avec la dérision en plus pour contrer la froideur de sa nouvelle partenaire. Elle a beau être fan de ses oeuvres, pas forcément de l'homme même si on voit clairement de l'attirance mutuelle.
| "Mr Castle, vous avez un casier bien rempli pour un écrivain de bestsellers ! Conduite contraire aux bonnes moeurs, Refus d'octempérer. - Vous savez ce que c'est, les mecs ! - Je vois que vous avez aussi volé le cheval d'un policier ! - Emprunté ! - Ah et vous étiez tout nu sur le cheval ! - C'était le printemps ! - Et à chaque fois, toutes les charges ont été abandonnées ! - Que voulez-vous, le maire est un de mes plus grands fans mais si ça peux vous faire plaisir, vous pouvez me donner la fessée pour me punir, je l'ai bien mérité !" |
Bizarrement, Rick et ses rapport avec sa fille me rappelle assez Moody et Becca dans Californication. c'est la même chose, sans le sexe et avec un humour un tout petit peu plus évolué. Beckett, ce serait plus une Ziva de NCIS mais en plus froide. Un mélange NCIS/Californication. Ca y est, vous allez vous aussi me prendre pour un fou.
L'enquête en elle même est plutôt bien faite. Pas grandiose, mais pas si mal. Le seul bémol que je pourrais mettre, c'est que l'on sait dès le départ que le meurtre principal est celui qu'on voit dès l'ouverture de l'épisode. Encore on aurait vu la préparation de chaque meurtre, et la première enquête, peut-être que cela aurait été mieux mais ça n'aurait sans doute pas tenu dans la quarantaine de minutes prévues pour cet épisode.
Au niveau des personnages secondaires, après Alexis qui est plus studieuse que Becca (et ce serait pas si mal de lui dire de réviser à elle aussi), la mère est une vieille un peu foldingue mais j'aime beaucoup ce côté là d'elle. L'ex-femme peut aussi avoir du potentiel. J'espère la revoir en tout cas. Du côté des flics, personne n'a réellement attiré mon attention. Le patron peut-être.
D'ailleurs la dernière scène était géniale. Alors qu'elle pensait s'être débarrasser de Castle, le voilà qui devient consultant et travaillera à ses côtés. Et ben, elle a vraiment du lui faire de l'effet pour qu'il lui consacre un livre.
Bilan = Ma cible de critiques assassines est devenue un coup de coeur. Est-ce que ça va durer plus qu'un épisode? Je ne sais pas, mais je l'espère en tout cas. Série avec beaucoup d'humour et de bonnes enquêtes comme celle-là, et le tour est joué. Reste à poursuivre avec les bons personnages secondaires et les exploiter (évidemment). Et si en plus, on continue à avoir parfois des parties de poker avec de vrais écrivains (coup de génie des créateurs à n'en pas douter, car ça renforce ce côté réel) et qu'on en apprend plus sur Beckett et sa volonté de rentrer dans la police... ben bingo, ce serait parfait. I hope Again... Un loup dans les nuages, un !
